Les cauchemars et les terreurs nocturnes sont très courants tout au long de l’enfance, mais cela ne veut pas dire que nous ne devons pas nous soucier de ces épisodes. Les expériences de la vie quotidienne de nos enfants peuvent générer de l’anxiété et de l’inquiétude, qui se reflètent négativement dans leurs rêves. De plus, leur grande imagination contribue à l’apparition de mauvais rêves qui les angoissent et inquiètent les parents, surtout dans les premières années.
Peut-on éviter les cauchemars de l’enfance ?
Les cauchemars apparaissent généralement après deux ou trois ans de vie et deviennent plus fréquents jusqu’à l’âge de sept ans. Les peurs des enfants se reflètent en eux, parfois, ils rêvent de choses horribles, comme de se faire tuer. Lorsqu’ils se réveillent, ils ne peuvent s’empêcher de s’effondrer et de se sentir anxieux à propos de ce qu’ils ont « vécu » dans leurs rêves, qui leur rappellent généralement leur réveil. Il existe une série de techniques que nous, parents, pouvons mettre en pratique pour aider nos enfants à dormir paisiblement et sans cauchemars. Malheureusement, il n’est pas possible de garantir que les cauchemars n’apparaîtront pas, mais nous pouvons contribuer à les rendre moins fréquents et plus supportables pour eux.
5 astuces pour éviter les cauchemars
Routines de sommeil : il est important que les enfants aient une bonne routine de sommeil dans laquelle ils s’endorment à la même heure, en suivant les mêmes routines chaque nuit. Il est tout aussi important que l’heure de réveil soit également la même chaque jour de la semaine. L’essentiel est d’essayer d’éviter autant que possible les perturbations de votre rythme de sommeil. Créer un environnement agréable avant d’aller dormir : il faut éviter de surexciter les enfants avant de se coucher. Il n’est pas recommandé de regarder la télévision juste avant de se coucher, des jeux vidéo ou d’autres stimuli qui altèrent le moment de détente avant de s’endormir. Lui lire une histoire avant de se coucher est une bonne idée pour créer une atmosphère calme, agréable et de confiance avec sa mère ou avec lui à ce moment-là avant de se coucher.
La chambre à son goût : essayez de lui laisser le choix des éléments qui se trouvent dans sa chambre. S’il y a une photo, une poupée ou tout autre objet qui trouble votre tranquillité, n’hésitez pas à le retirer. Il est important que pour les enfants, leur chambre soit un espace de paix et d’harmonie où ils se sentent en sécurité et peuvent se reposer détendus.
Obscurité : il est très courant que les enfants développent leur imagination et leurs peurs dans un environnement trop sombre. Si tel est le cas de vos enfants, laissez une petite lumière allumée pour qu’ils voient parfaitement les éléments qui les entourent au moment du coucher.
Se sentir protégé : tout comme lire une histoire avec lui avant de se coucher lui fait sentir qu’il est accompagné et protégé, pour favoriser ce sentiment de sécurité, il est également conseillé de le laisser dormir avec son jouet ou sa peluche préférée.
Si un cauchemar survient… Que devons-nous faire ? Même si vous suivez ces recommandations pour éviter l’apparition de cauchemars dans vos rêves, ils peuvent survenir à l’occasion. Et nous devons également profiter de ce moment pour réagir de manière à aider nos enfants à éviter que ces épisodes désagréables ne se reproduisent. Il vient vous rassurer et calmer l’anxiété générée par l’apparition du cauchemar. Il est important que vous sentiez que vous n’êtes pas seul dans ce moment d’angoisse que vous venez de vivre. Si nécessaire, restez avec lui un moment jusqu’à ce que vous constatiez qu’il est plus calme et qu’il peut se rendormir. Ne le grondez pas et ne le punissez jamais s’il va dans votre lit pour chercher du réconfort après un cauchemar. Lorsque l’enfant a plus de 7 ans, on peut tenter d’analyser le cauchemar avec lui. Il est conseillé de le faire dès votre réveil, car c’est à ce moment-là que vous vous en souvenez le mieux et nous pouvons vous expliquer que ce n’est pas quelque chose de réel qui devrait vous inquiéter.
Écoutez avec intérêt ce qu’il vous dit sur ses cauchemars et ses peurs et essayez de l’analyser pour trouver un moyen pour lui de comprendre que cela ne doit pas le submerger et qu’il peut dormir paisiblement.